Chroniques du jeu, des joueurs et des matches d’avant.

Pour une esthétique éternelle du football, de ses enjeux, de ses libéros et de ses 5-3-2.

mercredi 22 février 2012

LE JEU COLLECTIF


Dix Mexicains, quinze passes, soixante-cinq secondes de bonheur et à la conclusion Jared Borgetti. Guacamole style.


Long ballon italien. Vieri dévisse comme une petite frappe. Le ballon arrive dans les pieds de "Super Pippo". Inzaghi se retourne. Carmona, d’un tacle chirurgical, lui pique le ballon ni vu ni connu.

Torrado, la vigie chauve du milieu transmet à son capitaine et libéro, Rafael Marquez.
Qui remonte tranquillement sa moitié de terrain. Marquez s’appuie sur Luna à hauteur du rond central, avant de remiser sur Carmona. La balle, désormais bien installée dans le camp italien, arrive jusqu’à Arellano.

Borgetti Jared et Maldini Paolo


L'ailier droit mexicain ne parvient pas à se défaire de Panucci mais un peu quand même. Plutôt que de s’acharner et de tenter un centre hasardeux, Arellano ressort proprement le ballon. Retour 40 mètres en arrière. La défense italienne semble contenir ces mariachis sans tambours ni trompettes.

Vidrio, stoppeur droit, feinte la longue balle en avant, puis repasse par Torrado, la plaque tournante du cartel mexicain qui donne le tournis aux azzuris. Direction l’aile gauche. Au tour de Morales, le pendant d’Arellano côté opposé (de l'autre côté donc).

Luna arrive en renfort. Propose une solution en profondeur. Morales le sert. Cette fois, il va tenter le centre ! Zambrotta est pris dans la feinte. Comme Arellano un peu plus tôt, Luna choisit l’option passe en retrait sur Blanco. A 30 mètres des cages, il ajuste sa passe lobée vers l’avant-centre Jared Borgetti. Qui bat Maldini au duel. Sa reprise du haut du crâne décroisée en extension prend les gants de Buffon à contre-pied.




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